Juste après la vague Sandrine COLETTE DENOEL

Publié le par Danièle et Muriel

Juste après la vague  Sandrine COLETTE  DENOEL

Après l'effondrement d'un volcan, un raz de marée a submergé toute une région. De violents orages, des tempêtes gigantesques continuent à éclater.

Pata , Madie et leurs neufs enfants habitent au sommet d'une colline et ont pu pour l'instant échapper à la catastrophe; mais bientôt, ils vont être piégés par l'eau qui n'en finit pas de monter, la famille va devoir partir pour rejoindre les terres hautes.

Un gros problème s'impose, leur barque ne peut les contenir à tous, lesquels vont rester? C'est Pata qui choisira les six enfants qui feront le voyage, les trois autres, promis, il reviendra les chercher.

Face à ce dilemme, Pata décide d'emmener ses deux fils ainés parce qu'ils pourront l'aider à ramer et ses quatre petites filles trop petites pour s'en sortir toutes seules Il en restait trois, Noé, Perrine et Louie, et le hasard veut que les trois enfants du milieu, délaissés, souffrent chacun d'un handicap.

"Au milieu, il y avait eu un couac, le boiteux (Louie, la borgne (Perrine) et le nain, Noé.Ce qui fait dire à Madie "Alors nous laissons ceux là, les plus abimés. Nous finissons ce que la nature a commencé."

Je me suis attachée à ces trois gamins abandonnés sur l'île. On vit avec eux leur détresse, ce temps qui leur parait interminable, douze jours à attendre le père, c'est long.  Madie leur a laissé des provisions qu'ils ont su partager, une quantité pour chaque jour, ils ont des poules, donc des oeufs que la petite Perrine fait bouillir, Madie leur a dit qu'ils pouvaient manger les poules, mais Louie ne veut pas, Perrine ne sait pas comment il faut faire alors, elle fait des galettes.

Dans le récit nous suivons la traversée périlleuse d'une mer déchainé vers la terre promise, et de l'autre, nous suivons avec les trois autres.

Tout au long de l'histoire on se demande si à leur place, on aurait préféré rester sur l'île ou être sur la barque .Car c'était aussi terrible d'un côté comme de l'autre .Face à cet océan enragé, à ces espaces indomptables, si menaçants, si vastes, si oppressants, devant ces enfants si courageux, si débrouillards, devant tant de malheurs, de drames prévisibles, je finissais par ne plus en pouvoir de cette galère familiale.

Il faut dire que l'auteur sait y faire pour nous mettre la boule au ventre, on tremble, on rame avec eux,  devant cette overdose de vagues, de vent d'eau, on les croit fichus et non, c'est reparti!

Et "mére courage" qui fera tout pour sauver les enfants mais y arrivera t'elle?

Une pensée pour la petite Lotte et son grand frère Mattéo.

A lire absolument, Allez jetez vous à l'eau

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