La meilleure façon de marcher est celle du flamant rose Diane DUCRET Flammarion

Publié le par Danièle et Muriel

La meilleure façon de marcher est celle du flamant rose  Diane DUCRET Flammarion

Enaîd est une battante, attachante, je l'ai suivie pas à pas, dubitative, face à ces folies et admirative devant sa force.

Elle nous parle de ce ressenti, éprouvé depuis toujours, celui de ne pas avoir été aimé, sa mère, danseuse de cabaret, déchue de l'autorité parentale, un père absent qui vit au loin, elle échouera chez ces grands-parents paternels bienveillants qui feront tout pour son éducation et surtout qu'elle ne ressemble pas à sa mère.

Yvette, la grand-mère, surveille ses fréquentations, mais Enaïd grandit trop vite, elle est devenu coquette et il faut éviter tout contact avec les garçons. il fallait lui trouver des activités qui accaparaient tout son temps libre et c'est ainsi qu'elle a fait de la danse classique, du piano et de l'équitation.

Une blessure non soignée suite à une chute à cheval lui a fissuré la cheville et depuis Enaid boite.

Après les bêtises de l'adolescence, les mauvaises fréquentations, un séjour à Paris, en Grèce, à Rome, au Pays Basque, de belles études, Enaid s'est toujours relevé, sur une seule patte comme le flamant rose, la tête haute.

"Une souris a mangé le cerveau de mon grand-père."

Dans ce livre se vérifie la loi de Murphy:

"Tout ce qui est susceptible de mal tourner, tournera encore plus mal qu'on aurait pu humainement le prévoir."

"

on peut se laisser choir ou faire le saut de l'ange.  Etre boiteux ou devenir un flamant rose, sur ses jambes fragiles tenir en équilibre avec grâce par le pouvoir de l'esprit"

J'ai trouvé que l'auteur a su nous parler des drames de son existence, de ses blessures, elle mélange avec beaucoup de finesse, humour et profondeur, avec une écriture légère moderne et dynamique.

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