La terre des morts Jean-Christophe GRANGE Albin MICHEL

Publié le par Danièle et Muriel

La terre des morts  Jean-Christophe GRANGE  Albin MICHEL

Intriguée par la couverture= Une femme nue liée dans l'art japonais du shibari, voilà, une plongée  au revers pailletée de la vie parisienne. Pourquoi pas!!

Des femmes défigurées, ligotées par des noeuds complexes, des effeuilleuses figées dans une expression double, plaisir ou douleur?.

On observe en lisière, à croire que l'auteur s'effraie lui-même, des meurtres qu'il peine à esquisser.

Il n'y en a que pour la traque, l'enquête et on se faufile à l'ombre de l'inspecteur et de son équipe.

Corso, c'est lui le flic, lui qui balance entre deux mondes, entre la volonté d'une vie rangée et le besoin de castagner les pouilleux des venelles parisiennes, c'est un flic sur les rotules, au mauvais parcours.

Un suspect entre en ligne dès les premières pages,  GOYA, voilà que le meurtrier s'est inspiré du maître espagnol, toiles et couleurs, visages déformés.

Il s'ensuivra une longue descente aux enfers et une course poursuite entre ces deux âmes torturées, Corso et le tueur.

Des retournements de situation, jusqu'à la fin du livre, des rebondissements, les péripéties s'accumulent ,trop de craquelures internes pour cette histoire, la vérité éclate dans un impossible charabia, ou tout s'emmèle 

L'univers est glauque, mais l'auteur n'en fait pas des tonnes sur ça, le gros du roman est tout de même l'enquête et la traque du tueur.

C'est juste un très bon trilher et bravo pour le coup tordu, mais peu crédible. 

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