Chanson douce de Leïla Slimane Prix Goncourt 2016

Publié le par Danièle et Muriel

"En entrant dans la chambre où gisaient les enfants, elle a poussé un cri, un cri des profondeurs, un hurlement de louve, les murs en ont tremblé. La nuit s'est abattue sur cette journée de mai."

Dés le début de ce roman glacial, on plonge dans le drame, puisque tout est écrit dans les trois premières pages, on démarre au coeur de l'horreur, les deux enfants assassinés par la nounou qui a elle-même essayé de se suicider.

Ensuite c'est l'histoire détaillée de cette famille de bobos parisiens, Myriam et Paul, qui cherchent une nounou d'enfer pour Adam et Mila et apparait Louise, bien sous tout rapport, frêle, blonde, aimante avec les enfants, mais qui va tisser sa toile en se rendant indispensable, elle cuisine, fait le ménage, fleurit la maison, bref, une perle, le couple l'emmènera même en vacances.

Cet amour fou, mêlé de haine et de jalousie, cette folie qui pointe en

Chanson douce de Leïla Slimane  Prix Goncourt 2016

Louise, on voit là où ça dérape, on observe impuissant.

Ironie du sort, c'est le jour où les parents décident de se séparer de la nounou que le drame a éclaté.

Chanson douce de Leïla Slimane  Prix Goncourt 2016 Editions Gallimard

J'ai trouvé que le plus intéressant aurait été le cheminement psychologique emmenant au passage à l'acte chez la nounou, mais le fil est ténu, superficiel, voire inexistant et cela gêne dans la lecture, j'ai trouvé que la fin était assez abrupte, pas de résultat d'enquête, quelques pages supplémentaires auraient été les bienvenues, j'ai eu comme l'impression d'un roman bâclé ou un auteur pressé.

Lu par Danièle

Un roman captivant, presque comme un policier. On connait la coupable dès les premières pages et on la surveille tout le long de l'histoire, on lui cherche un mobile, une excuse mais on est prisonnier de sa banalité, bien cachée derrière ses apparences tranquilles. J'ai été moi aussi un peu déçue par la fin mais j'ai passé un bon moment de lecture.

Lu par Muriel

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