Tromper la mort de Maryse Rivière

Il s'agit davantage d'une traque que d'une enquête à proprement parler.

L'ADN ne trompe pas, c'est bien celle de Morlaix, le libraire de Montmartre, que la police croyait mort, puisqu'il avait été enseveli dans les catacombes de la Butte, et voilà qu'il ressurgit là-bas en Irlande , pourra-t-il échapper à son destin? Traqué par les polices françaises et irlandaises, son spectre se fond dans les tourbières, se confond aux brumes, se morfond dans les pubs.

Morlaix embarque en catimini pour l'Irlande, il va à la rencontre de Suzie une sexagénaire recommandée par son ami Le Bihan, grâce à elle il trouve du travail à droite et à gauche, des missions de transport pour Charlie un truand irlandais, il livre de tout, surtout des produits prohibés. Deux ans que Morlaix est installé à Dublin et à nouveau il va faire parler de lui, des jeunes femmes sont retrouvées assassinées et enfouies dans la tourbe, ça conserve. Trois corps et toujours le même meurtrier, les policiers irlandais se rendent à Paris et rencontrent Damien Escoffier et ses supérieurs, les policiers français sont abasourdis mais les preuves sont accablantes et irréfutables.

Tromper la mort de Maryse Rivière Editions fayard

Prix du Quai des Orfèvres 2015

"Pas assez d'eau pour noyer un homme, pas assez de bois pour le pendre, pas assez de terre pour l'enterrer."

C'est bien l'Irlande dans son ensemble qui habite ce roman avec son passé douloureux, insulaire, mais aussi sa générosité, son accueil, ses paysages; Dublin et ses quartiers déshérités, ses immeubles en attente de réfection, le fantôme de l'IRA est toujours présent, les tensions existent même si l'on en parle moins, le mysticisme prend également une grande part dans ce livre avec les reproductions du "livre de Kells" envoyées à Lisa après chaque assassinat.

J'ai trouvé ce roman fastidieux, peu passionnant, l'histoire est banale, beaucoup de descriptions ennuyeuses, c'est surtout une ode à l'Irlande, la description du travail des policiers français laisse à désirer.

"Le "shamrock" trèfle irlandais ne compte que 3 feuilles et donc n'est pas synonyme de

bonheur, pourtant loin des guerres, le bonheur est à portée de mains."

Lu par Danièle